MONOGRAPHIE ART
Watts Ouattara (USA-Côte d’Ivoire)
DOSSIER VILLE
Libreville – Gabon
PHOTOGRAPHIE AFRICAINE
Trolez, Dorris Haron Kasco, Brigitte Ollier, Malick Sidibé, Django Cissé, Harouna Racine Keita, Alioune Bah
LITTERATURE AFRICAINE
Kangni Alemdjrodo, Dambudzo Marechera, Tchicaya U Tam’si, Pol Mouketa, Hart Leroy Bibbs, Ted Joans, Hubert Freddy Ndong Mbeng, Owondo, Yves de la Croix
Sous la direction de Jean Loup Pivin
68 pages 40x28cm
Publié en juin 1992
En français et anglais
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EDITO
La solitude et la notoriété
Quelle drôle d’idée de réaliser un numéro sur Libreville et le Gabon alors que tant de pays semblent avoir une production plus riche, plus brillante et plus… !
Ce sont finalement autant les hommes et les opportunités qui guident le présent qu’une pseudo hiérarchie entre les capitales. Malgré nos craintes, la surprise a été heureuse avec une moisson de réels talents et la présence d’un Libreville plus proche que l’on ne peut le penser de la forêt, des eaux de l’estuaire et des dieux ancestraux, avec une vraie envie de marier un présent et un cœur profondemment habité par la puissance rituelle de la nature. Libreville est donc aussi brillante si l’on se soucie de la regarder.
Watts Ouattara, l’Ivoirien, est en vedette dans la monographie de ce numéro : c’est aujourd’hui l’artiste africain de renom international sans que l’on se soucie de son africanité pourtant à chaque esquisse présente.
Chaque numéro révèle de nouveaux photographes africains : comme quoi, il n’y a pas de fatalité, pourtant ce n’est pas Revue Noire, le Mois de la Photo de Dakar ou la Nouvelle Photographie Africaine qui inventent les photographes. Ils étaient simplement isolés et inconnus : ils le seront désormais un peu moins, surtout que des projets d’exposition se préparent à travers le monde et Revue Noire y participera.
Revue Noire Littérature marie toujours jeunes auteurs et talents reconnus. A découvrir le souffre du jeune togolais Alemdjrodo, la première traduction en français de Marechera, un inédit du grand Tchicaya U Tam’si, les poèmes de deux compères américains Ted Joans et Hart Leroy Bibbs. Et de Libreville, deux inédits, de Paul Moukéta et du jeune Ndong Mbeng, qui donnent un nouvel élan à la littérature gabonaise.
Au fait Revue Noire a un an. Toujours alerte et en bonne santé avec la vie à dévorer.
par Jean Loup Pivin
SOMMAIRE DU RN 05 :
ART / MONOGRAPHIE / Watts Ouattara, peinture, Usa-Côte d’Ivoire
GABON / Pépin Antonio, Ernest Walker Onewin, Christian Ndong Menzamet, David Nal Vad, Ciciba, Basile Allainmat, Enam, Joseph Aubin, Alougbine Dine, Prosper Ekoré, Gratien Koumba, Zéphyrin lendogno, Marcellin Minkoe Minzé, Jean Auguste Nzigou Boussougou, Martine Nzé
PHOTO / Trolez, Dorris Haron Kasco, Brigitte Ollier, Malick Sidibé, Django Cissé, Harouna Racine Keita, Alioune Bah
LITTERATURE / Kangni Alemdjrodo, Dambudzo Marechera, Tchicaya U Tam’si, Pol Mouketa, Hart Leroy Bibbs, Ted Joans, Hubert Freddy Ndong Mbeng, Owondo, Yves de la Croix
DESIGN / Pépin Antonio, Christian Menzamet N’dong
ART RITUEL / Ngommbi Mistogho
ENTRETIEN MEMOIRE / Mve Ondo, Nicolas Mba Zue
Quelques pages du magazine RN05 :
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